Programme d’exercices pour les personnes âgées

Nous avons demandé à des formateurs et organisateurs comment ils vivent les séances avec les Bancs Actifs auprès des personnes âgées.

Des retours de plus de 550 séances, allant des maisons de repos aux parcs urbains...

Nous avons résumé les enseignements, faites défiler vers le bas pour en savoir plus.

Qu’est-ce qui rend les séances avec les Bancs Actifs si précieuses pour les personnes âgées ?

« Les personnes âgées restent actives et autonomes plus longtemps si elles continuent à bouger. Et le Banc Actif y contribue. Nous observons de nombreuses réactions positives, surtout lorsque le programme est adapté à leur niveau et à leurs besoins sociaux. »

Que voulez-vous dire par besoins sociaux ?

« Nous avons remarqué qu’il y a beaucoup d’attention portée à la convivialité. Un moment café après la séance, une promenade en groupe, ou simplement le plaisir de bouger ensemble à l’extérieur. Cet aspect social fait vraiment la différence. »

Comment ces séances sont-elles concrètement organisées ?

« Dans les maisons de repos – en intramuros – les séances sont souvent plus courtes, en moyenne 26 minutes, deux fois par semaine. En extramuros – par exemple via le service des sports – les séances durent presque une heure, en général une fois par semaine. Dans les deux cas, on utilise un système de rotation autour ou à proximité du banc. »

Et les exercices eux-mêmes ?

« On met beaucoup l’accent sur la prévention des chutes, donc l’équilibre et les muscles des jambes sont souvent travaillés. Les formateurs choisissent des exercices que les participants peuvent refaire de manière autonome par la suite, même sans accompagnement. »

Qui sont généralement les participants ?

« Cela varie. Dans les maisons de repos, ce sont souvent des résidents encore actifs, mais aussi des personnes avec un rollator ou en fauteuil roulant participent. En dehors des maisons de repos, ce sont en général des aînés vivant à domicile, souvent actifs. Et pourtant, l’offre est très inclusive: personnes en situation de pauvreté, en situation de handicap — tout le monde est le bienvenu. »

Comment toucher ces publics ?

« Les maisons de repos comptent surtout sur le bouche-à-oreille. En dehors, les flyers, les réseaux sociaux et les associations locales jouent un rôle important. Fait remarquable : 2 séances sur 3 n’utilisent pas le terme ‘Banc Actif’ ou ‘IPitup’ dans leur nom. On opte plutôt pour des titres comme ‘En forme en marchant’ ou ‘Bouger ensemble’. »

Quels sont les facteurs clés de succès selon les organisateurs ?

« Un bon emplacement est essentiel : verdoyant, calme, familier et accessible. Ensuite : impliquer les parties prenantes tôt, rendre l’activité accessible à tous, et prévoir suffisamment d’espace autour du banc – surtout avec de grands groupes ou un entraînement en circuit. »